Chronique #80

- Maison d’édition : Black ink
- Genre : Romance
- Nombre de pages : 478 pages
- Date de parution : 10 Mai 2019
- Prix : 4,99 € / 17,00€
- Note : 4/5
- Résumé :
Moi, c’est Robyn, jeune mère célibataire au langage fleuri, maladroite et tatouée. Politiquement incorrecte et fière de l’être !
Le seul prince charmant auquel je crois est le héros du conte que je lis à ma fille tous les soirs.
Mon ex a failli me démolir et jamais plus je ne laisserai un homme me briser.
Je jongle entre mon travail de barmaid et de tatoueuse pour joindre les deux bouts. Ma princesse et moi, c’est nous deux contre le reste du monde !
Donc, je ne succomberai pas aux beaux yeux turquoise du grand ténébreux solitaire qui s’est installé dans l’appart juste en face de chez moi.
Je ne marcherai pas dans une crotte de chien devant lui du pied droit.
Je ne me vautrerai pas à ses pieds en me demandant si je n’ai pas oublié d’enfiler une culotte sous ma robe.
Et bien sûr, je ne le frapperai pas au visage avec une courgette génétiquement modifiée.
N’empêche, le mystère qui auréole ce superbe spécimen italien m’attire irrésistiblement, même si la plupart du temps, il est profondément antipathique et indéniablement glacial.
C’est grave docteur ?

J’ai tellement entendu du bien de ce livre que j’ai été curieuse et ai fini par l’acheter. Après être resté près d’un an dans ma PAL, j’ai suivi mes envies et l’ai enfin lu. Ce n’est pas un coup de cœur, mais franchement, c’est un très bon livre.
Deux points de vue relatent l’histoire. Tout d’abord, il y a Robyn, une jeune maman extravertie. Tatouée, cheveux colorés, elle est libre d’être celle qu’elle veut depuis qu’elle a quitté son ex violent. J’ai apprécié ce côté-là chez elle, ainsi que sa combativité et son amour pour sa fille Anya. Sa poisse et la maladresse ont apporté une touche d’humour à l’histoire. En revanche, j’ai eu un peu de mal avec son langage quand elle s’énerve. De mon point de vue, ce n’est pas naturel, c’est surjoué. Cela dit, ça ne vous choquera peut-être pas. Pour en avoir parlé avec des amies, celles-ci ont trouvé ses répliques drôles. Fort heureusement pour moi, ces passages sont rares et se comptent sur les doigts d’une main.
Ensuite, nous faisons la rencontre de Valentin Laurent, de son vrai nom Valentino Massari, un italien pure souche, beau gosse à se damner, mais dangereux à tout point de vue puisqu’il est tueur à gages. Au début, il apparaît comme le bad boy de service, un brin insupportable dans ses réactions, son comportement. Derrière cette façade, se cache finalement un homme qui a déjà vécu tant de drames qu’il ne veut plus en vivre d’autres, ce qui explique ses vaines tentatives de maintenir Robyn à l’écart.
Malgré l’attirance indéniable entre les deux, leur relation ne va pas éclore en un claquement de doigts et ça, c’est un super bon point pour moi. Je déteste quand les personnages concluent au bout de dix pages. Ici, tout est fait pour les séparer. D’un, Robyn ne veut pas se relancer dans une relation sérieuse dans la mesure où ses expériences passées ont été de véritables fiascos, d’autant plus que son ex revient dans le paysage et menace sa tranquillité. De deux, Valentin ignore comment ça peut fonctionner entre eux au vu des mensonges autour de sa profession et de sa profession en elle-même. Addictif, non ?
Du côté de l’histoire, on a un peu de piment justement avec le statut de tueurs à gages. Valentin voit une menace planer sur sa tête : des tueurs à gages russes ont signé un contrat pour lui faire la peau. Comment Valentin va-t-il gérer ça ? Va-t-il réussir à préserver Robyn de cette menace ? Venez le découvrir !
En bref, j’ai beaucoup aimé ce livre. Il est addictif, a plusieurs fils conducteurs, ce qui permet de ne laisser aucun temps morts aux protagonistes et de ne pas être répétitif. Les personnages secondaires sont peu nombreux mais marquent les esprits. Vous souhaitez une romance torride, semée d’embûches ? Ce livre va vous plaire !
