Fyctia·Romance

#90 : VertiG – Laureline Eliot

  • Titre : VertiG
  • Nom d’auteur : Laureline Eliot
  • Maison d’édition : Fyctia
  • Nombre de tomes : 1
  • Nombres de page : 340 pages
  • Date de parution : 17 octobre 2019
  • Note : 4/5
  • Résumé :

Saura-t-elle lâcher prise ?

Pour Ava, la gentillesse est une faiblesse. Déterminée et inflexible, elle ne vit que pour VertiG, l’entreprise qu’elle a fondée et qui fournit à ses clientes des accompagnateurs masculins. Dévouée corps et âme à son agence, Ava ne cherche pas à se faire d’amis et l’amour est un sentiment qu’elle a banni de son existence.

Oliver est son opposé. Chaleureux et sociable, il est très attaché à ses proches et à sa famille, mais malgré leur soutien, il traverse une période de crise personnelle et professionnelle. En attendant de trouver sa véritable voie, il accepte un emploi chez VertiG.

Au contact l’un de l’autre, Ava et Oliver vont découvrir qu’ils possèdent tous deux des failles qui les fragilisent. Et les rapprochent. Réussiront-ils, ensemble, à les combler ?

Métier oblige, le premier point dont je tiens à parler, c’est la couverture de « VertiG ». Simple, sobre, elle attire l’œil du lecteur, même si le texte scindé en deux parties me titille – et de la mauvaise manière. Mis à part ça, je trouve qu’elle rentre dans le thème du récit. 

VertiG, c’est avant tout une romance présentée au concours fyctia « sous emprise », romance qui a réussi à se hisser à la première place. Et pour cause… d’après moi, cette romance est une vraie petite bouffée d’air frais, même si quelques points ont réussi à faire vaciller mon plaisir au fil de la lecture.

Avant de parler de l’histoire en elle-même, parlons un peu des personnages. Vertig, c’est Ava. Ava, cette nana un peu froide, qui sort du cliché de la naïve jeune femme mais qui rentre dans celui de la névrosée obsédée par son poids et de ses mensurations. Ava, c’est cette nana qui assume sa sexualité, mais qui ne lâche que rarement la bride. 

Le personnage en lui-même est plutôt original, mais quelque chose m’a dérangée chez elle. Peut-être son côté très froid, au premier abord ou sa façon très « bizarre » d’assumer les choses, ou encore son côté très à cheval sur son poids. 

Je n’en sais rien. 

Puis il y a Olivier. Olivier qui sort des sentiers battus et n’incarne pas le cliché du bad-boy sexy, bien au contraire. Olivier, il est solaire, il est drôle, même si parfois, il lui arrive d’être maladroit. Olivier, c’est tout l’inverse d’Ava et il a gagné mon cœur presque intensément. Il est droit, intelligent, et même si un acte lui pèse, il reste un homme avec un cœur gros comme une maison. 

Enfin un homme normal, sans coup de sang et côté « bad-boy » discount ! ENFIN !

Si Ava, c’est le point central de cette romance, Olivier, c’est le rayon de soleil qui vient l’illuminer. 

Ensemble, ils forment un « couple » drôle, et si différent. Pour une fois, c’est elle qui est « froide » et lui qui « rayonne. »  

Au niveau de l’histoire, j’avoue que je n’ai pas été plus surprise que ça. Ce n’est pas une mauvaise chose, loin de là. Au contraire, même. J’ai pris plaisir à lire ce livre, même s’il m’aura fallu du temps avant de me faire avec Ava. J’ai dévoré les chapitres, et ça m’a fait un petit pincement au cœur de les quitter, je l’avoue, mais niveau intrigue, ça reste assez « normal », pour moi. 

Pas de grand éclat ou de carnage. 

Non, VertiG, c’est avant tout un livre qui se veut tendre et réconfortant. Un livre où on apprend petit à petit, un peu plus sur les raisons du comportement d’Ava. Ou sur l’acte qu’Olivier ressasse sans cesse. 

Un livre qui en alliant deux points de vue bien différents réussit à nous tirer des larmes et des rire.

Ce n’est pas un coup de cœur, mais ça reste une très belle découverte. Je tiens d’ailleurs à remercier Fyctia pour sa confiance

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