Inceptio·Les Chroniques d'Angélique·service Presse·Steampunk

#273 Les voies de Brume – Hélène Besse

Chronique #273

  • Maison d’édition : Inceptio
  • Genre : Steampunk
  • Tome : 1 sur
  • Nombre de pages : 20 pages
  • Date de parution : 9 août 2021
  • Prix : 0,99 €
  • Note : 4,5/5
  • Résumé : 

Les Voies de Brume est une série littéraire se déroulant en 14 épisodes.

Le clan Bèdefer, mené par l’impulsif Séraphin, est prêt à tout pour faire ses preuves. Chasseurs de primes aux tempéraments bien trempés, ils sillonnent les cités autonomes et acceptent n’importe quel contrat tant que la récompense est belle. Leur arrogance les mènera jusqu’à la prestigieuse, mais non moins nébuleuse, ville d’Evianor. Contraints d’accepter une mission périlleuse, ils traverseront désert et forêt envoutée.

Mais derrière le voile, les apparences sont autres…

Et le clan paiera cher cette leçon.

Je tiens tout d’abord à remercier Inceptio Editions pour cet envoi et les remercie de leur confiance.

Lorsqu’on m’a proposée cette lecture, j’avoue avoir été intriguée par le côté épisode. Plus habituée au roman de 300 pages, la perspective de lire des fragments de 20 pages m’a quelque peu déroutée. Heureusement, je ne me suis pas arrêtée à ça et j’ai tenté l’expérience.

La couverture de cette série, avec les engrenages, le train et ses couleurs métalliques colle tout à fait au genre du roman, c’est-à-dire Steampunk. Pour ceux qui l’ignorent, le Steampunk est un genre littéraire mêlant de l’ancien et du moderne. C’est-à-dire que souvent on va retrouver l’esthétique du XIXe siècle, mais avec des inventions modernes à base de cuivre, de laitons… On est en pleine révolution industrielle et les inventions n’ont pas de limites. Par exemple : un homme va pouvoir être mi — humain, mi-machine, mais les rues seront encore en terre ou en pavé (le goudron n’aura pas été inventé). Ici, le roman prend place dans un univers totalement imaginaire, et il faut quelques pages pour comprendre ce qu’il en est, car on est directement plongé dans l’action.

J’ai particulièrement apprécié la plume de l’auteure. Les descriptions, nécessaires dès lors qu’on invente un Nouveau Monde, sont nombreuses sans surcharger l’épisode. Le rythme est intense, le mystère est bien entretenu : qui sont les personnages ? Quelles sont leurs motivations ? Dans quel univers sommes-nous ? L’auteur a fait le choix de ne pas mettre de prologue préparatoire, on découvre donc tout au fur et à mesure. On est dans un récit à la troisième personne et on navigue entre les pensées des différents personnages ce qui permet d’avoir une vision globale.

Nous commençons l’épisode 1 par la découverte du clan Bédefer en pleine traque d’un criminel. Nous faisons ainsi connaissance avec Séraphin (le chef du clan), jeune homme orgueilleux et sûr de lui, puis Martin, le tireur d’élite et enfin Diwan un être sombre (ne me demandez pas ce que c’est à ce stade nous l’ignorons encore). Nous entrapercevons en fin d’épisode, Ellias le conducteur du train ainsi qu’Abélard et Célestin. Peu d’éléments nous sont donnés à ce moment-là pour comprendre réellement les rôles de chacun mais nous apprenons qu’ensemble il forme une équipe de chasseurs de primes. Pas d’information non plus sur ce qu’est un être sombre, nous sommes dans le flou total et personnellement j’ai adoré être déboussolée. À la fin de l’épisode, on a encore plus de questions qu’au début. Une réflexion de Séraphin par rapport à Ellias nous surprend et on se demande si c’est juste une façon de parler ou si le personnage d’Ellias a vraiment cette particularité physique (réponse dans l’épisode 2). Même s’il n’y a que 20 pages, l’auteure a réussi à totalement m’entraîner dans son univers et à définir la personnalité de chacun de ses personnages : Séraphin est orgueilleux, Martin est sociable, Ellias est bougon, Diwan est secret.

Vous l’aurez compris, j’ai bien aimé ma lecture et le côté « clan » m’a rappelé un peu les « Six of Crows » de la saga Grisha où chacun à sa place et son rôle à jouer. Pour moi, le seul bémol c’est l’absence de prologue. J’aurais apprécié plus d’informations en début d’épisode sur l’univers mais ça, c’est mon côté psychorigide qui parle et ça n’est pas du tout un frein à la compréhension de l’histoire. Le fait que ce soit scindé en épisode est pour moi un vrai plus, car ça se lit vite (idéal dans le bus, entre deux cours, en salle d’attente…), que l’auteur nous tient en haleine du début à la fin et qu’on n’a qu’une seule hâte lire l’épisode suivant.

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