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#211 365 jours T1 – Blanda Lipinska

Chronique #211

  • Maison d’édition : Hugo
  • Genre : Romance
  • Nombre de pages : 361 pages
  • Date de parution : 6 Mai 2021
  • Prix : 12.99 € / 17€
  • Note : 3/5
  • Résumé : 

Don Massimo Torricelli est le chef d’une des plus puissantes familles mafieuses de Sicile.
Il y a plusieurs années, alors qu’on lui a tiré dessus, il se bat pour survivre, il a des visions d’une jeune femme. À peine sorti du coma, il fait réaliser des peintures du visage de cette femme qui l’obsède et qu’il n’a de cesse de trouver.
Laura Biel passe des vacances en Sicile avec son copain, Martin et des amis à l’occasion de son anniversaire. Depuis qu’elle est arrivée sur l’île, Laura a le sentiment étrange d’être observée, elle met cette sensation sur le compte de la fatigue et décide de profiter de ses vacances.
Malheureusement les relations entre Laura et Martin sont délétères. A tel point que Laura ne supportant plus l’attitude de Martin, quitte l’hôtel furieuse. Alors qu’elle déambule dans les rues du petit village sicilien, elle croise le chemin de Massimo.
Elle se réveille dans un lit inconnu, et se trouve devant celui qu’elle surnomme l’homme en noir. Il lui fait une proposition des plus étranges : rester avec lui pendant les 365 prochains jours, et si elle n’est pas tombée amoureuse de lui d’ici là, il la laissera partir. Massimo lui affirme qu’il ne fera jamais rien sans son consentement, qu’elle n’a rien à craindre de lui.
Laura est animée par des sentiments contradictoires, elle est à la fois extrêmement attirée par le beau Massimo, et hors d’elle d’être retenue contre son gré.

Une relation d’une sensualité dévorante va se nouer entre Laura la fougueuse et Massimo l’impétueux. Et ce n’est pas forcément celui que l’on imagine qui va mener la danse…

Un roman sexy et profondément romantique.

J’ai lu ce livre par curiosité. Je n’ai pas vu le film mais une amie a eu un coup de cœur et m’a donné envie. Elle m’avait prévenu que je n’aimerais pas alors je m’attendais vraiment à détester. Au final, ce ne fut pas aussi désastreux que je le pensais. Il y a du bon et du mauvais.

On fait d’abord la rencontre de Don Massimo, chef mafieux, qui a une obsession. Lors de son coma suite à un accident, une femme lui apparaissait en « rêve » (on y croit ou on y croit pas, personnellement j’ai trouvé ça un peu gros). Il ne pensait pas la voir en vrai un jour, mais c’est arrivé. Je m’attendais à le détester, parce que quand il veut quelque chose, il le prend, de force s’il le faut. La preuve, il fait tout pour enlever Laura et l’empêcher de partir, quitte à menacer implicitement sa famille. Autant dire que la morale n’existe pas chez lui, il tue, trempe dans des affaires louches. Porté sur le sexe, il n’empêche qu’à certains moments il dégage une sensibilité touchante. Il ne lésine pas sur les cadeaux, mais, surtout, il s’efforce de changer au contact de Laura, de la respecter comme nulle autre. Il veut son consentement et s’y tient plus ou moins bien. Malgré ses défauts (sa façon de parler, de réagir de façon disproportionnée), des deux personnages principaux c’est lui que j’ai le plus apprécié… mais en même temps ce n’était pas très compliqué.

Laura est insupportable, je l’ai détestée. Voilà c’est dit, elle est bourrée de contradictions et de défauts. Atteinte d’une maladie au cœur dont on ne sait rien, elle s’évanouit à tout bout de champ. C’est lassant, agaçant. À côté de ça, elle passe son temps à boire et c’est quelque chose que je ne supporte pas. Dotée d’un sacré caractère, elle s’emporte à la première occasion sans se remettre en question. OK, elle a été enlevée, il n’empêche qu’elle fait pas mal de conneries et rejette la faute sur Massimo au lieu d’assumer. Elle agit toujours de la même façon, elle râle et s’en va, coupant court à toute discussion. Ce schéma répétitif ne m’a pas aidée à l’apprécier. Des fois, je ne la comprends tout simplement pas. Elle se réveille chez son ravisseur et la première chose qu’elle fait, c’est se doucher… J’ai eu un gros fou rire. Ce n’est pas du tout crédible. Et on en parle du peu de respect qu’elle a envers elle-même quand elle se désigne elle-même comme sa p*te ? Il y a aussi ce passage qui m’a marquée où elle se rend compte qu’elle a été déshabillée mais puisqu’il est beau, ce n’est pas grave s’il l’a vue nue. Franchement, certaines remarques étaient vraiment maladroites. On avait vraiment l’impression que l’auteur jouait sur la limite entre le consentement et l’absence de consentement, pour rendre tout ce qu’il lui arrive acceptable.

Leur relation est bouillante. Je craignais que les deux personnages principaux se sautent dessus au bout de vingt pages, ça n’est pas le cas. Avant que ça le soit, c’est chaud, c’est prenant, ils se cherchent, s’asticotent. Si Laura n’avait pas été aussi agaçante, je crois que j’aurais pu tomber accro. Par ailleurs, je n’ai pas non plus trouvé que les scènes de sexe s’éternisaient et ça franchement c’était appréciable. Ça n’alourdissait pas le récit, c’était assez bien dosé.

Côté histoire, je ne sais pas trop quoi dire. J’ai l’impression qu’on tourne en rond, perdu dans une partie du jeu du chat et de la souris. Laura est attirée par Massimo, résiste, succombe et il se passe toujours quelque chose pour les séparer ou susciter une dispute. Ces perturbations sont classiques d’une romance et n’apportent pas vraiment d’originalité alors que le milieu mafieux mérite d’être plus exploité, il le sera peut-être dans les prochains tomes, je l’espère en tout cas.

Grâce à l’écriture fluide de l’auteur (je ne m’étendrai pas sur les mots manquants ou en trop), ce livre se lit rapidement et ne manque pas de rebondissements. J’ai juste trouvé le dernier tiers du livre un peu lent, il ne se passait pas grand-chose et c’était beaucoup de blabla pour rien dire. Je m’attendais à un final explosif, on a le droit à une petite scène d’action de rien du tout.

Ce n’était pas mauvais, ce n’est pas non plus un coup de cœur. Il y a des passages qui manquent de réflexion et du coup, on ne comprend pas forcément le pourquoi d’une telle réaction. Pour conclure, je n’ai pas totalement détesté, c’était même plutôt addictif, mais il y a vraiment des moments risibles qui gâchent la crédibilité du récit. Je pense qu’il faut s’en faire une idée avant de critiquer, je m’attendais personnellement à bien pire.

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Un commentaire sur “#211 365 jours T1 – Blanda Lipinska

  1. J’ai vraiment aimé les deux premiers tomes mais malheureusement, je n’ai pas compris la direction prise par l’auteure dans sa conclusion. En réalité, une intégrale – ou un one-shot – aurait été bien plus judicieux comme choix car finalement et comme tu le soulignes, cela tourne très rapidement en rond !

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