Chronique #63

- Titre : Le Bonheur n’attend pas
- Maison d’édition : Hauteville
- Genre : Romance dramatique
- Nombres de page : 486
- Date de parution : 15 Avril 2020
- Prix : 9.99€ / 19.50€
- Note : 4.5/5
- Résumé :
Pur produit des années soixante, Athene Forster n’est pas pressée de se marier. Cette jolie fille trop gâtée est devenue une jeune femme aussi capricieuse qu’imprévisible, et elle multiplie les écarts de conduite. Aussi ses parents accueillent-ils avec soulagement la nouvelle de son mariage avec Douglas Fairley-Hulme, héritier de bonne famille. Mais à peine deux ans plus tard, la rumeur court qu’elle a une liaison, et le scandale la rattrape. Trente-cinq ans plus tard, Suzanna Peacock s’efforce de vivre une vie aussi paisible que celle de sa mère a été tumultueuse. Elle s’installe à la campagne avec son mari, Neill, qui espère fonder une famille avec elle, et ouvre un café où elle vend des objets vintages. Les rencontres inattendues qu’elle va faire dans cette petite ville vont apporter bien des réponses aux questions qui la hantent…

Je remercie fortement les éditions Hauteville pour l’envoi de ce Service Presse. Cela fait maintenant des années, que je n’avais plus lu la plume de Jojo Moyes. Pourtant, quand j’ai eu l’occasion de lire ce SP, j’ai foncé. Puis une fois dans les mains, j’ai eu peur.
Il faut savoir que le style de Jojo Moyes est abstrait. Elle a sa propre patte. Elle arrive à nous faire voyager dans diverses époques d’une manière qu’elle seule connait. Ses histoires sont toujours fortes et profondes. On ne peut fermer un de ses livres avec indifférences. Mais après seulement, quelques chapitres je n’ai pu quitter cette nouvelle ambiance.
Malgré le résumé, on commence notre lecture avec un autre personnage. Un personnage qui alternera finalement avec d’autres point de vue. On voyage entre diverses époques pour comprendre les liens familiaux de Suzanna Peacok.
Contrairement à mes précédents chroniques, je ne dévoilerais rien de cette histoire. Le but de cette lecture est de connaître l’histoire de Suzanna. Si je commence à vous dévoiler quelques bouts de celle-ci, tout l’intérêt de cette histoire sera perdu.
Suzanne est une jeune femme en perpétuelle recherche du bonheur. Elle a un mari disponible, à l’écoute, gentil et présent pour elle. Sa famille ferait tout autant pour elle. Mais cela n’est jamais suffisant. À travers son histoire, son enfance on finira par comprendre ses maladresses et ses craintes.
Pendant une longue partie de ma lecture, son personnage m’a agacé à l’image de ses frères et sœurs. Elle a le stéréotype de la personne à qui on donne tout, à qui on passe tout. Enfin ça c’est la partie immergée. Ce n’est pas la vérité. Son mal-être et son besoin de reconnaissance vient de loin et ne peut être expliqué qu’à la connaissance de son histoire.
Mais comme souvent chez cette auteure, ce qui m’a réellement plu chez elle, c’est le côté époque, historique. C’est l’histoire de son père, de sa mère. Il n’y a pas vraiment de raisons. J’ai juste eu plus d’affinité pour le personnage de Vivi. Elle m’a complètement touchée et c’est pour moi une héroïne parfaite.
Chaque personnage présenté est important. On en aime certains, on en déteste d’autres. C’est la magie de l’histoire. Mais ce que ne peut pas leur enlever, c’est qu’ils indispensables à notre lecture.
J’ai bien sûr encore une fois versé quelques larmes à la fin de ma lecture. Car le message n’est pas seulement beau, il est profond et vrai. À notre place, on a la possibilité de connaître tous les détails de cette histoire, et on est obligé de la comprendre et trouver le message juste.
La plume de Jojo Moyes aura encore une fois fait admirablement son travail. Pour les amateurs de cette auteure, je vous conseille fortement ce nouveau titre. Pour les novices, qu’attendez-vous pour succomber à son charme ?
